Dimanche passé, dans l’après-midi, alors que les épisodes pluvieux se poursuivaient depuis vendredi, un couple d’hirondelle et vraisemblablement sa dernière nichée, soit six oiseaux au total, sont venu se poser sur les volets de mon salon.
Se mettaient-ils à l’abri de la pluie ou économisaient-ils leurs calories suite à la raréfaction des insectes, eux aussi impactés par les précipitations? Peut-être les deux!
Depuis toujours, cette fenêtre est flanquées de deux nids d’hirondelles de fenêtres, dites «cul blanc». Mais c’est la première fois que nous assistons à un tel spectacle.
Tout à droite de la photo, les deux parents se font des confidences, alors que les quatre oisillons, reconnaissable selon un spécialiste, grâce à leur plumage ébouriffé, semblent dormir avec leurs becs et leurs yeux enfouis dans les fines plumes de leur poitrine.
Bientôt, pour ces gracieux oiseaux, viendra le moment de leur long voyage pour les terres africaines. Souhaitons que toutes auront le temps d’accumuler assez de réserves caloriques pour mener à son terme cette longue transhumance.
Texte et photo Arnold Grandjean