Le choeur mixte Le Rosey proposait, samedi passé, son spectacle annuel, intitulé Tout simplement à la grande salle de Penthaz. Environ deux cents personnes étaient attendues.
Jean-Marc Gerber, président du choeur, précise, au sujet du nom du spectacle: «Ce titre m’est finalement apparu comme une évidence. Notre
décor est simple, comme un dessin d’enfant. Notre récital parle de l’’enfance, de l’adolescence, de la vieillesse, des rencontres, bref, de la vie qui est belle, tout simplement!».
Le choeur Le Rosey était complété au chant et à la danse par le groupe folklorique Lè Vegnolan de la Tour-de-Peilz. Depuis plusieurs représentations, selon un échange amical de bons procédés pour étoffer les groupes, les Vegnolan et chanteurs du Rosey s’accompagnent mutuellement. Plusieurs choristes déplorent aujourd’hui un manque de chanteurs au sein des chorales de village. Ils remarquent que le chant en groupe, qui, selon eux, permet pourtant de jolis moments de partage, ne remporte plus le même succès auprès des jeunes générations.
Néanmoins, ce soir-là, ce fut l’occasion de saluer les 25 années de fidélité
au choeur mixte Le Rosey de Fabienne Paltenghi, aujourd’hui secrétaire
du choeur, et les 40 années de fidélité de Jean-Marc Gerber, aujourd’hui
président.
Lors de la première partie de la soirée, la directrice, Elise Lavignasse-Alves conduisit la chorale de main de maître. Ses deux jeunes enfants Elias et Alice, de 5 et 3 ans tinrent un petit rôle sur scène aux côtés des chanteurs et des deux musiciens, Anna Simerey au violon et Jérôme Arendse au piano. À citer encore, l’artiste lausannoise Aurélia
qui interpréta quelques chansons.
L’entracte fut l’occasion d’ouvrir la buvette et de partager le verre de l’amitié.
En seconde partie, le groupe franccomtois Celt Keys, dont la violoniste
Anna Simerey fait aussi partie, proposa quelques chansons de son répertoire rock qu’il qualifie lui-même de celtique et festif. Et il est vrai que la joie, l’énergie et la bonne humeur de ces musiciens vêtus de kilts gris-blancs furent communicatives.
TEXTE ET PHOTOS NATHALIE MARTIN