Une anecdote sympathique et pour le moins… historique

Depuis plusieurs années, les quatre frères Rime (dont Georges, l’ancien syndic de Cossonay) cotisent de manière régulière dans une cagnotte leur permettant d’effectuer une sortie avec leurs compagnes. Le week-end des 11 et 12 juin derniers, ils ont mis le cap sur Paris avec pour but spécifique la visite du Château de Versailles «qu’aucun de nous ne connaissait et qui constituait pour moi un rêve», explique Georges Rime.

Problèmes suite à un orage

En décrivant ces lieux classés depuis 1979 au Patrimoine mondial de l’humanité, mon interlocuteur en est encore «baba», ne sachant pas bien par quoi débuter. Il se dit complètement «estomaqué» par ce château comptant aujourd’hui 2300 pièces, réparties sur 63 154 m2! Plus encore que les bâtiments eux-mêmes, Georges a été impressionné par les jardins et «les divers systèmes d’eau inventés et créés à l’époque par des techniciens ingénieux.»

Si la visite elle-même va rester profondément ancrée chez les quatre couples, le voyage dans la capitale française a donné lieu à son lot de surprises. Au départ de Genève, le TGV a atteint Paris avec une grosse heure de retard.

Au retour, avant Frasnes, des problèmes sont à nouveau survenus, cette fois suite à un violent orage provoquant une panne d’une longueur indéterminée, ce qui a suscité des réactions diverses chez les voyageurs. La cheffe de train dut répondre à  de multiples questions en gardant calme et professionnalisme. Quand le périple put reprendre, une autre information recommanda aux personnes à  destination de Neuchâtel de passer par Lausanne. Lorsque la cheffe de train a repassé vers les Rime, Georges lui a lancé sur le ton de la plaisanterie que le TGV pourrait éventuellement s’arrêter à Cossonay-Penthalaz. «Ah! vous êtes de Cossonay?», a-t-elle répliqué sans rien ajouter d’autre avant de partir.

Peu après, par les haut-parleurs, une annonce faisait état d’une halte exceptionnelle à Cossonay-Penthalaz permettant ainsi aux voyageurs à destination de Neuchâtel de prendre une correspondance sans devoir aller à Lausanne.

«Incroyable! On n’en revenait pas. Mais je me disais quand même qu’avec ce retard, ce train n’était plus en format de TGV, donc pourquoi pas?», commente Georges. Ainsi la grosse boutade s’est transformée en réalité: le TGV s’est arrêté à Cossonay-Penthalaz pour les Rime! Ce qui les fait encore bien rigoler aujourd’hui!

CLAUDE-ALAIN MONNARD

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