Menu light à l’ordre du jour

La première séance de l’année du Conseil communal montélet s’est tenue le jeudi 20 mars sous la présidence de Sylvain Freymond. Même si les menus light sont dans l’air du temps, celui proposé à l’ordre du jour de cette séance n’a pas stimulé les actes de présence! Mais le quorum étant atteint, l’assemblée a pu se prononcer sur l’unique préavis municipal qui concernait les nouveaux statuts de l’organisation régionale de protection civile. Une procédure nécessaire, même si l’assemblée délibérante ne peut pas influencer les textes proposés, lesquels ont été précédemment acceptés par les délégué(e)s des communes. Au vote cet objet a été accepté par 24 OUI et un NON.

Concernant le plan d’affectation communal, la Municipalité a informé qu’elle était intervenue pour s’opposer à de nouvelles directives que l’Etat voudrait imposer des deux côtés de la Malagne, soit une bande de protection large de 35 m, 5 m pour la rivière et 15 m de chaque côté. L’Exécutif fonde son argumentaire sur le fait que cet affluent du Veyron ne coule que lors de fortes pluies sur le Jura ou lors d’une rapide fonte du manteau neigeux, soit moins de 40 jours par année.

Le syndic Didier Amez-Droz a annoncé que la Municipalité a décidé de ne pas participer à la création du Centre sportif morgien 4 saisons pour lequel un montant de CHF 44’000.- était sollicité.

Les problèmes de correspondances entre les divers modes de transports régionaux, et parfois les longues attentes que doivent subir les usagers à cause de correspondances perdues ont à nouveau été évoqués avec une amère constatation du municipal Cédric Beaud:«Certes, les horaires et cadences sont satisfaisants sur le bas du district, mais les communes périphériques sont très mal desservies!»

Le municipal Caroly Schopfer est en charge de la déchetterie qui, ouverte 6 jours sur 7 grâce à une télécommande, offre beaucoup de flexibilité aux habitants, mais pas que! Certains abus ont été identifiés par les autorités qui vont sûrement réagir! «En une année la quantité de déchets a quasiment doublé et l’on a constaté un tourisme des déchets» a précisé le municipal. D’importantes quantités de déchets inertes résultants, pa exemple, de transformation d’immeubles encombrent parfois très rapidement les bennes mises à disposition. Face à cette situation, la Municipalité devra étudier des solutions pour trouver une issue équitable pour ses contribuables.

TEXTE & PHOTO ARNOLD GRANDJEAN

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