Des cuisines toutes neuves pour le réfectoire scolaire du Pré-aux-Moines
En 2014, l’association scolaire Cossonay-Penthalaz et environs (ASICoPe) adopte l’horaire continu sur le site du Pré-aux-Moines. Pour M. Najdat Barmada, gérant du café-restaurant du Pré-aux-Moines et chargé de la restauration pour les écoliers, les conséquences sont immédiates. Il s’agit désormais de servir environ deux cents repas par jour aux élèves, contre une trentaine auparavant. Dans la foulée, M. Barmada commence à travailler avec la société Miam-Miam, qu’il finit par racheter. L’activité de la société dépasse le cadre de l’école: elle livre aussi des repas aux crèches des environs.
Cuisine moderne
Pour faire face à la nette augmentation des enfants présents à midi, il faut déménager. Les cuisines du restaurant ne font plus l’affaire; les repas sont désormais préparés et servis juste en dessous, dans les cuisines militaires. Cependant, les installations y sont vétustes et ne répondent pas aux besoins de la restauration moderne. Si les premières années se déroulent plutôt bien, les équipements, restés longtemps à l’arrêt, affichent rapidement leurs limites. Malgré des réparations ponctuelles, il devient difficile de travailler dans de bonnes conditions. Arrive le Covid, qui marque évidemment un temps d’arrêt et une période compliquée pour une entreprise de restauration collective. À la reprise, les problèmes matériels n’ont pas disparu et l’exploitation des cuisines demeure malaisée. La Municipalité apporte alors son aide pour changer la situation. Début 2024, un préavis est déposé pour la rénovation des cuisines: il est accepté le 24 juin par le Conseil communal. Les travaux commencent immédiatement pour que tout soit prêt à la rentrée d’août.
Le défi est relevé, et les deux cuisiniers œuvrant au réfectoire scolaire jouissent désormais d’une cuisine moderne et tout équipée. Évidemment, cela change radicalement la donne et permet de fournir des services de plus grande qualité. Les nouveaux équipements offrent des conditions de travail optimales pour préparer les repas. Ils sont par ailleurs moins coûteux sur le plan énergétique.
Bonne marge de manœuvre
Le matériel neuf est également nettement mieux adapté pour nourrir les quelque deux cents enfants, répartis sur deux services, qui mangent chaque jour sur place au réfectoire scolaire, baptisé «Restopam» par les élèves. Ces derniers y profitent d’un menu entrée-plat-dessert à 7 francs, après subvention à hauteur de 3 francs par les communes. En plus de cela, environ deux-cent cinquante repas chauds sont livrés aux crèches et aux cantines scolaires des environs. Conçus en collaboration avec des nutritionnistes, les repas respectent le besoin d’une alimentation variée.
La diversité des régimes alimentaires est bien entendue prise en compte: le réfectoire propose par exemple systématiquement une alternative végétarienne, et au moins un repas végan pour tout le monde par semaine. Plus globalement, le but est de faire goûter des produits locaux et de saison aux enfants et de leur apprendre à s’ouvrir à de nouvelles saveurs.
La Municipalité se réjouit de la réussite du projet de rénovation des cuisines. En raison de l’expansion démographique de la région, les cantines doivent en effet répondre aux besoins croissants de la population en matière de restauration scolaire. Les nouvelles cuisines offrent à ce titre une marge de manœuvre bienvenue. Il est possible d’y préparer deux cents repas par jour de plus que dans les anciennes, soit de quoi envisager sereinement les hausses prévues du nombre d’élèves pour ces prochaines années. À l’avenir, d’autres projets pourront être lancés pour agrandir la capacité d’accueil du réfectoire.