Fleurs d’été, partie 1: La clématite
Vive l’été et ses fleurs qui l’accompagnent! Avant la petite pause estivale de votre journal, je vais aborder deux fleurs qui me paraissent être les reines de l’été. Commençons par les fameuses clématites!
Plantes grimpantes très appréciées pour leur floraison et leur capacité à ajouter de la couleur à un jardin, une pergola ou un mur, les clématites sont aussi une bonne alliée brise-vue. La plantation intervient en principe, selon la variété choisie, au printemps ou à l’automne mais pas en plein été. Donc attendez un peu, mais n’hésitez pas à choisir votre variété fleurie en jardinerie dès maintenant!
On creuse un trou de deux fois la hauteur et la largeur du pot. On épand ensuite un peu de gravier ou de pouzzolane sur 5 à 10 cm de hauteur dans le fond pour le drainage. On mélange la terre de son jardin avec 50% de tourbe et un peu de corne broyée. On dispose la motte en biais et on ramène le reste des tiges le long du support choisi. Comblez le trou et arroser légèrement. Trop d’eau après avoir planté votre clématite peut avoir pour conséquence le pourrissement de ses racines.
Ne pas tailler au printemps
Au niveau des variétés, il y a énormément de choix. On s’y perd parfois face aux clématites à grandes fleurs, comme la Clematis jackmanii ou encore la clématite viticella (voir photo); les variétés de Clematis armandii, qui elles fleurissent durant l’hiver; ou encore les espèces indigènes comme la clématite vitalba.
Sachez aussi que, même si elles apprécient le soleil, il faut que leur pied soit au frais et ombragé. Pour ce faire, mon conseil est de disposer quelques tuiles ou pierres à leur base sans casser les précieuses tiges. Également, ne les taillez pas au début du printemps, attendez qu’elles repartent, vous éviterez de couper du «sec» qui n’en est pas!
Dernière chose, il existe une clématite dite «des Alpes», la Clematis alpina, une espèce indigène de Suisse. Elle pousse au ras du sol et peut parfois grimper quand elle trouve un support. Ses fleurs peuvent s’observer d’avril à juin.
CHRISTOPHE NANÇOZ – @CNANCOZ
