Vice-syndic, chargé notamment de la gestion des bâtiments communaux, des parcs et jardins ou du terrain de foot, Pierre-Henri Dumont est décédé le samedi 3 décembre 2022, emporté par une maladie fulgurante. L’émotion était donc palpable lors de la dernière réunion de l’année du Conseil communal de Penthaz, jeudi 8 décembre.

L’heure de la séance avait été avancée pour pouvoir mieux profiter d’un repas en commun ensuite, mais le cœur n’y était pas. En ouverture de séance, le président Thierry Buttin a invité l’assemblée à respecter une minute de silence, avant que le syndic Jean-François Pollien prononce quelques mots à la mémoire de son collègue disparu, dont les obsèques ont eu lieu en ce même jeudi 8 décembre, en début d’après-midi.

M. Dumont avait 78 ans

Pierre-Henri Dumont était âgé de 78 ans. Ancien directeur de la Société suisse des auteurs, il était entré au Conseil communal en 2002 et l’avait présidé de 2004 à 2006. Élu à l’exécutif en 2011, il en était le vice-syndic. Jean-François Pollien a dressé le portrait d’un collègue «bienveillant, déterminé, plein d‘énergie et toujours au service des autres.»

«Il était encore aux affaires, il y a trois semaines à peine. Ses capacités d’écoute et de négociateur nous étaient très précieuses», a rappelé le syndic en exprimant la «profonde émotion» ressentie par ses collègues de la Municipalité.

Après cet hommage, les deux préavis figurant à l’ordre du jour ont pu sembler être bien superficiels. Ils n’ont en tout cas pas suscité de grands débats et ont été tous deux acceptés à l’unanimité, moins deux abstentions.

La Municipalité disposera donc d’un montant de 135’000 francs pour renouveler les logiciels de gestion communale. Elle pourra aussi travailler l’an prochain sur la base du budget proposé, qui prévoit une perte de 324’500 francs sur un montant total de charges de 8’941’500 francs. À propos de ce déficit attendu, le municipal en charge des finances, Sébastien Durussel, a précisé que les associations intercommunales auxquelles appartient Penthaz présentent elles-mêmes des budgets «très, voire trop prudents». Et de citer en exemple l’AJERCO, dédiée à l’accueil de jour des enfants: «Rien que pour elle, si ses comptes se bouclent sur des montants identiques à ceux des dernières années, nous verrons déjà notre perte diminuer de 135’000 francs. Nous sommes donc relativement confiants.»

Reprise de comptabilités

Enfin, les connaisseurs remarqueront peut-être que le total des charges a augmenté de 900’000 francs par rapport à l’an passé. Le rapporteur de la Commission des finances a expliqué que cela était dû à la reprise de la comptabilité de la Bibliothèque et de celle du Bus PPDL. Mais comme ces montants figurent également dans les revenus, l’opération sera blanche pour la Commune.

SMR

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