«Les clivages, nous, on s’en fout !»
Les Petits Chanteurs à La Gueule de Bois ont joué en ouverture dimanche dernier sur la Riverstage au Venoge Festival à Penthaz. Les trois chanteurs neuchâtelois étaient heureux de revenir au Venoge.
Lionel Aebischer, Frédéric Erard et Raphaël Pedroli avaient déjà eu l’opportunité de se produire en 2013 quand il y avait eu Soldat Louis et Le Beau Lac de Bâle.
C’est dans une ambiance décontractée et sans prise de tête qu’ils nous ont reçus pour une interview après leur concert.
Vous n’étiez pas sur le programme de base que s’est-il passé ?
Petit Ours brun s’est désisté, alors on nous a contactés pour le remplacer. C’est avec grand plaisir que nous avons accepté de jouer notre spectacle pour enfants. D’ailleurs, on revient chaque année s’il le faut !
Votre groupe, créé en 2004, a différents spectacles dont un dédié aux adultes «La Gâchette» et un autre pour les enfants «De pied en cap». Vous en faites également un vers la période de Noël. Des prochaines dates dans la région ?
On joue aussi avec des personnes en situation de handicap. La compagnie de l’Au-de l’Astre composée de onze comédiens professionnels. On se produira avec eux le 14 octobre à Yverdon au Théâtre Benno Besson. Ensuite, il y aura le spectacle de Noël qu’on joue à quatre avec Marc Donnet-Monay dans plusieurs lieux.
L’année dernière, on s’était produits deux fois au PAM à Cossonay. On avait adoré ! Le prochain spectacle pour enfants dans la région sera le 5 novembre à Épalinges.
Comment vous vient l’inspiration pour vos chansons qui sont loin d’être ordinaires ?
On choisit d’abord un thème, un fil rouge avec beaucoup de réflexions en amont. Après, c’est Lionel qui gère pendant une année voire deux en sélectionnant des chansons qui sont cohérentes les unes avec les autres. Certaines choses marinent plus ou moins longtemps ! Notre but est de mélanger théâtre et musique.
Vous êtes Neuchâtelois, mais que pensez-vous du canton de Vaud ?
Les clivages, nous, on s’en fout ! On aime bien toute la Suisse romande. D’ailleurs, nous, on vient du bas et du haut de notre canton c’est dire (rires) et ça se passe très bien !
Pour terminer, une anecdote à nous partager ?
On avait aussi fait des interviews complétement barrées à l’époque (rires). Après le concert de 2013, on était partis tellement vite qu’on avait oublié de prendre notre cachet. Le lendemain, on jouait ailleurs et on est revenus le soir au Venoge pour apporter un apéro et récupérer notre cachet.
Adeline Hostettler
