La saison 2021-2022 du Théâtre du Pré-aux-Moines s’est achevée en beauté le week-end des 6 et 7 mai dernier avec l’humoriste Nathanaël Rochat. Un record a été battu: ce sont 11’200 personnes qui ont été accueillies lors de cette saison particulière. En effet, les représentations ont commencé début septembre (à la place du mois d’octobre habituellement) de façon à programmer les spectacles reportés à cause du Covid.
Cette saison, ce sont 25 spectacles différents qui se sont succédé pour 45 représentations, dont 23 à guichets fermés, ce qui équivaut à un taux de remplissage de 85% (contre 70 à 80% lors des saisons précédentes).
Le carton plein des Sissi’s
En revanche, côté gestion, administration et organisation, cette année n’a pas été de tout repos. L’équipe s’est pliée en quatre pour respecter à la lettre les restrictions sanitaires… «Certains théâtres ont choisi de ne pas ouvrir ou de ne pas reporter des spectacles. Nous on a tenu à relever le défi et visiblement c’est réussi!», s’enthousiasme la directrice Camille Destraz (photo).
A-t-elle un spectacle en tête en particulier? «J’en ai plein! Mais je dirais le Béjart Ballet Lausanne qui est venu chez nous pour la première fois. C’était incroyable et intense en émotions! Et puis les Sissi’s de La Sarraz, prévues initialement au festival du Pendrillon (dans une capacité de 100 personnes) et dont le spectacle, reporté dans la grande salle, a été applaudi par… 380 personnes! Sans oublier la représentation de «La meilleure chanson de tous les temps» de Vincent Veillon et Christophe Auer. C’était la fin des restrictions sanitaires, et lors de la boum dans le foyer après le spectacle, il soufflait comme un vent de liberté!»
Et pour la saison 2022-2023, en avant-première, peut-elle nous révéler des noms? «Un solo de Blaise Bersinger en octobre est déjà ouvert en billetterie. Quant à l’humoriste Simon Romang, il va revenir avec son nouveau spectacle intitulé «Poussette» abordant le thème de la paternité. Le programme sera riche en événements et en découvertes, que ce soit en musique, en théâtre, en humour ou… en danse», se réjouit Camille Destraz.
Adeline Hostettler
