La septantième

«On ne s’improvise pas collectionneur! On tombe dedans petit à petit», sourit Jacques Rosset président de la société romande de cartophilie. Dimanche passé s’est déroulée la 70e bourse aux cartes postales et aux vieux papiers à Cossarena. C’est la troisième année qu’elle a lieu dans cette commune, auparavant c’était à Lausanne.

Une carte peut valoir jusqu’à 3000 francs

L’association compte environ 80 membres et ils se réunissent une fois par mois. «Avant, par année, on organisait deux évènements comme aujourd’hui, mais maintenant on en fait plus qu’un seul. Les revendeurs avaient de la peine à renouveler leur stock», explique le collectionneur. En principe les cartophiles ont un domaine en particulier qui les passionne et ne cherchent que des cartes postales dans celui-ci. «Pour ma part, je suis principalement intéressé par Cossonay et tout son ancien district. J’ai 12’000 cartes rangées dans des classeurs», s’exprime Jacques Rosset.

La différence avec les timbres, c’est qu’il n’existe pas de registres où sont recensées toutes les cartes. Jacques Rosset nous livre ses explications: «À l’époque, beaucoup de photographes faisaient quelques photos et en tiraient des cartes postales. Ce n’est pas un registre fédéral comme les timbres».

Vingt-deux stands étaient à Cossonay, certains amateurs ont fait le déplacement depuis Genève ou Neuchâtel.

Collectionner des cartes représente-t-il un certain budget? «Je ne pars pas en vacances, on peut dire que cet argent je le mets dans les cartes postales. C’est ma façon de voyager! Concrètement, une carte coûte entre un franc et jusqu’à 2000-3000 francs, tout dépend de la rareté», conclut le président.

Texte et photos Adeline Hostettler

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