Comédie désopilante
La troupe théâtrale de l’Espalier est remontée sur les planches vendredi et samedi soir dernier. À l’affiche, une comédie désopilante de Vivien Lheraux: «À quelle heure on ment?». Un défi pour les comédiennes et comédiens amateurs qui ont occupé la scène avec succès lors des deux premières représentations de la semaine dernière et qui récidiveront à guichets fermés hier soir vendredi et ce soir samedi à la grande salle de Vullierens.
Un défi? Oui, car la pièce de théâtre choisie est ce que l’on nomme dans le milieu «une mise en abîme»! C’est-à-dire qu’il y a une pièce dans la pièce! Pour préserver le suspens pour le public des deux dernières représentations, nous ne vous dévoilerons rien, sinon ces quelques éléments: «Les comédiens répètent, tant bien que mal, une pièce qu’ils joueront le lendemain soir, pour la première fois. Ils ne sont pas prêts et rien ne se passe comme prévu. Sandra est témoin d’un cambriolage, Arthur est victime d’une arnaque, Jacques déprime, la metteuse en scène est perturbée par les vapeurs d’alcool et la police débarque!»
La pièce devait se jouer en 2020
Tous assument parfaitement leurs rôles avec une mention particulière pour Olivier Michel au visage incroyablement expressif et pour la présidente Béatrice Amiguet dans son rôle de metteuse en scène qui a abusé de la bière pour se donner du courage et nous sert un personnage complètement saoul plus vrai que nature!
L’Espalier a débuté son activité théâtrale il y a une vingtaine d’années avec des acteurs de la région. La pièce présentée cette année devait se jouer en 2020 et avait été supprimée… six jours avant sa présentation! Le mari de la présidente Christophe Zosso devait y tenir un rôle auquel il a renoncé cette année. Mais il a fait une apparition surprise et originale en avant-spectacle sur une idée développée en interne. En évoquant le bonheur de se retrouver sur scène devant le public, Béatrice Amiguet nous a déclaré: «On a commencé à bosser cette pièce en 2021 masques sur le visage! Notre mise en scène est le résultat d’un travail collectif et on n’a pas de souffleur!» ■
Texte et photos Arnold Grandjean