«Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait». Cette phrase attribuée à Mark Twain illustre bien l’aventure du complexe intercommunal des Chavannes et de sa piscine couverte. C’est dans un café à Vufflens-la- Ville au printemps 2010 que l’idée de la piscine en complément des classes d’école a été émise pour la première fois. Autour de la table, l’ancienne syndique du village, Ingrid Rossel, l’actuelle syndique de Cossonay Valérie Induni, l’ancien syndic de Senarclens Thierry Berney et le toujours municipal de Gollion Frédéric Rossi. À ce moment, ils ignoraient qu’il aurait fallu onze ans pour que l’ensemble du projet devienne une réalité. Et quelle (belle) réalité! D’abord, onze classes (dont deux consacrées à l’enseignement spécialisé pour des enfants de 4 à 12 ans présentant une déficience intellectuelle et/ou des troubles de développement global entraînant un retard dans les apprentissages). Résultat: une école plus inclusive, grâce à l’utilisation partagée des couloirs et de la cour de récréation. Ensuite, une salle de rythmique, un réfectoire scolaire, un appartement de fonction, des locaux administratifs, une bibliothèque scolaire, une piscine homologuée avec deux bassins destinés aux écoles et au public, une garderie de 44 places et une UAPE de 48 places, une salle polyvalente et une cafétéria.
Durant ces onze années, on a dénombré des obstacles, mais encore davantage de chemins d’accord et de solutions intercommunales. Du coup, l’idée en l’air à la table d’un café en 2010 est devenue une réalité tangible à l’été 2021. Une réalité qui a été inaugurée jeudi 7 octobre avec l’ensemble des partenaires et autorités des communes concernées et la présence de la conseillère d’Etat Cesla Amarelle. «Le complexe scolaire, que nous souhaitions dès le départ, dédier à l’enfance et au sport, a ouvert ses portes cet été, a déclaré la syndique de Cossonay Valérie Induni. Nous le remettons désormais à ses utilisateurs, aux élèves, aux petiots, aux fans de natation, aux clubs sportifs et aux apprentis nageurs, à la population de nos 17 communes et d’ailleurs, et au nombreux personnel qui va y travailler jour après jour.»
Pascal Pellegrino
