Un gros succès public et sportif
Les 10 et 11 juillet, le Moto Club Cossonay (MCC) a organisé un weekend de moto-cross avec, le samedi, une manche du championnat amateur Angora (la toute première de cette saison perturbée par le Covid), puis, le dimanche, avec la deuxième épreuve de la saison du championnat suisse international de motocross (car cette compétition est aussi ouverte à des coureurs d’autres pays).
Au final, tout s’est bien déroulé avec deux jours de belles éclaircies (en ces jours pluvieux, cela tenait quasiment du miracle). De quoi réjouir Joël Rime, président du MCC: «Samedi, 230 pilotes de Suisse romande ont évolué sur la piste dans d’excellentes conditions. Tout comme les 120 pilotes qui ont participé au championnat suisse le lendemain, dont cinq de notre club. Parmi eux, un pilote australien, Dylan Marchand, que nous accueillons durant une année (sixième en catégorie Swiss MX2); puis Nicolas Favre (28e en cat. Swiss MX2), Niels Christener (13e en cat. Junior 125), Romain Schupbach (29e en cat. Junior 125) et Eliakim Lehmann (28e en cat. Junior 125).»
Dimanche, la manifestation a été relevée puisque deux pilotes suisses participant à des épreuves de championnats du monde étaient présents, à savoir le fribourgeois Valentin Guillod (en 250) et le genevois Arnaud Tonus (en 450). «C’était exceptionnel de les voir rouler, s’exclame Joël Rime. Ils sont sur une autre planète! Pour vous donner une comparaison, c’est comme si deux joueurs de l’équipe de Suisse de football étaient venus jouer sur le terrain de la Chaux!»
Bonne idée : le parking sur la route cantonale !
La journée de dimanche s’est soldée par un gros succès public: du côté des boissons, tout est parti! Une affluence qui a donné du cœur à l’ouvrage à la cinquantaine de bénévoles ayant bossé durant le weekend. Autre bon point: le parking. Avec une excellente idée qui était de condamner la voie droite de la route cantonale La Chaux-Cossonay pour parquer les voitures. Ce sens unique de circulation a permis de fluidifier le trafic et surtout de ne pas s’embourber dans les champs détrempés.
Texte et photos Pascal Pellegrino
