Lors du Conseil Général de Senarclens du 7 décembre, il fut accepté à l’unanimité une demande de crédit complémentaire de CHF 184’000.- pour l’Auberge Municipale. Pour rappel, l’ancienne auberge avait été rasée pour être reconstruite à neuf et inaugurée en début d’année. Si certains points de l’ouvrage ont été financièrement surévalués, d’autres ont été sous-évalués. Ainsi, l’installation d’un paratonnerre, des travaux d’étanchéité du balcon et la pose de stores extérieurs dans la partie des combles ont fait grimper la facture. À cela s’ajoute un crédit d’étude complémentaire et un dépassement de la TVA.
Excédent de charges de CHF 21’780.-
Au chapitre du budget 2021, on retient des baisses de charges au niveau de l’administratif, des routes et du réseau d’épuration tandis que les dépenses liées aux écoles ou à l’entretien des forêts tendent à augmenter. Quant à la facture sociale, elle reste comparable aux années précédentes. Au final, il ressortit de cette présentation un excédent de charges pour l’année à venir de CHF 21’780.- ce qui n’aura pas de conséquence sur le point d’imposition de Senarclens qui restera inchangé à 68.5 %. Le budget présenté ce soir fut adopté par l’assemblée à la majorité.
Une antenne 5G sur la place de jeux ?
Enfin, on aborda une la demande de mise à l’enquête pour l’installation d’une antenne 5G à Senarclens. Avec la prochaine désactivation de la technologie 2G (dont une antenne est placée dans le clocher du village) et les besoins toujours plus importants en télécommunications, un développement du réseau est en cours. La Municipalité proposa donc ce soir de placer une antenne sur le territoire communal près de la place de jeux à une hauteur d’un mètre cinquante, là où l’efficacité semble être la meilleure. Ce choix ne manqua pas de faire réagir dans l’assemblée. Quid de la santé des enfants et des habitants? Sans se prétendre médecin, M. Plüss expliqua que le voltage au mètre carré de l’antenne se situerait autour de 6 volts, soit dix fois moins qu’en comparaison internationale et également bien moins qu’un réseau wifi domestique ou d’autres appareils de la vie courante. Il ajouta, toujours en faveur de la technologie 5G, que celle-ci était moins consommatrice en énergie tout en offrant beaucoup plus de débit entre autres avantages.
Allant dans le sens de M. Plüss, l’ancien syndic Thierry Berney argumenta qu’à ce jour, sur les quelque 28’000 études faites sur la 5G, aucune ne peut confirmer les supposés effets négatifs de cette technologie sur la santé humaine. «Mais qu’en est-il du moratoire vaudois?» lança un conseiller interpellé. Il se vit répondre par l’exécutif que le «moratoire» n’en est pas vraiment un et que les résultats de nouvelles études doivent arriver au canton. Ne semblant pas avoir l’unanimité ce soir, la question d’une antenne 5G à Senarclens devrait encore faire débat prochainement.
Romain Mange