Karine Guignard, Cossonay: «C’était en 1997 que Karine Guignard a acquis l’album Paris sous les bombes du groupe NTM et qui a produit «une explosion dans ma tête. Une manière tellement brute de s’exprimer avec un côté animal qui m’a immédiatement séduite.» Durant son enfance et son adolescence, Karine a souvent éprouvé le sentiment d’être différente, n’arrivant pas à capter la dynamique des groupes dans lesquels elle a tenté de s’intégrer. «J’ai préféré évoluer hors du tableau et me construire une identité personnelle par la musique et les histoires virtuelles que j’inventais comme échappatoire. » En 2006, elle devient la rappeuse «La Gale» et travaille en parallèle comme technicienne du son. Depuis, elle a arpenté les scènes d’Europe, elle a joué dans quelques films, elle a animé des ateliers d’écriture et elle a publié deux albums. Avec son troisième CD, Acrimonium, dont la sortie est prévue théoriquement le 18 juin, «La Gale» a travaillé sur des productions différentes de ce qu’elle avait l’habitude de faire. Cependant, un principe reste: «Dans le rap, tu n’es pas là pour vendre du rêve, mais tu dresses des constats de situations que tu aimerais voir évoluer et changer.»

Claude-Alain Monnard

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