J’adore le dahlia! Ses fleurs restent gravées dans ma mémoire de jeune jardinier, lorsque mon grand-père, maraîcher me faisait visiter son paradis terrestre. C’était alors toujours des arcs-en-ciel de couleurs diverses et variées qui s’offraient à mon regard grâce à ses dahlias. Mais, quand il s’agit d’en avoir chez soi, c’est une autre affaire!
Pour faire court, le dahlia fait partie de la grande famille des astéracées et compte près de… 40’000 variétés! Sa plantation peut s’effectuer d’avril à mai pour fleurir ensuite de juin à octobre. Parfois, comme l’an passé en 2019, le temps clément permet de maintenir la floraison jusqu’en décembre. D’ailleurs, beaucoup d’entre nous avons constaté cet hiver particulier avec des roses qui fleurissaient encore en janvier! Pour revenir à notre fleur du jour, elle se plante en tubercule en évitant les risques de gelées. Elle aime les sols riches, bien drainés et elle apprécie le plein soleil.
Fleur pas gourmande en eau
Au vu du nombre de variétés, il est préférable de se fier à l’étiquette. Certaines devront être plantées à dix centimètres et d’autre plus profond. Cela dépend de la hauteur de la variété mais aussi si vous souhaitez tenter l’expérience de ne pas les déterrer avant l’hiver pour les hiverner. Je teste cela depuis quelques années à Cossonay et le résultat est concluant. En effet, en ajoutant une couche de feuilles mortes et de mulching (tonte d’herbes) d’un bon trente centimètres à l’automne, cela protège les tubercules frileux. Après, la clémence de l’hiver (pas plus de -5°C) y est pour beaucoup de même que l’altitude (en dessous de 500m d’altitude). Je ne pense pas qu’au somment du Mollendruz l’expérience sera réussie.
Outre le besoin de soleil, le dahlia n’est pas très gourmand en eau. S’il y a une sécheresse prolongée, il sera tout content d’avoir un peu d’eau. Il est même conseillé de ne pas trop l’arroser car l’eau stagnante peut faire pourrir ses racines. Alors direction vos jardineries ou vos boutiques en lignes pour mettre de la couleur dans vos massifs et mixez les variétés: pompons, cactus, simple, collerette, fleur de camélia… l’embarras du choix!
Christophe Nançoz
EN 3 MOTS
DICTONS DU MOIS
– Avril et mai sont les clés de l’année.
– À la St-Gérard (29 mai), la récolte est encore au hasard.
– Le jour de St-Maximin (29 juin), s’embaume le jasmin.
LE POINT LUNAIRE
Nous sommes en lune descendante et en jours fruits jusqu’à samedi. C’est donc le moment parfait et dernier pour planter vos concombres, vos aubergines, vos piments ou vos tomates.
SCARIFICATION
Tant d’autres fleurs peuvent être plantées ou semées dès à présent. On peut tenter les liatris ou plumes du Kansas qui sont des variétés vivaces et qui offrent des touches violettes à votre jardin. Il y a également les fameux glaïeuls!