Elève de 11e VP au collège de Cheseaux, Anthony Pause a dû cesser, comme tout le monde, toute vie sociale dès le 13 mars dernier. Il en a profité pour cultiver sa passion pour les dessins mangas et sa production est magnifique: souci des détails, choix des couleurs, traits nets et sans bavure, perspectives talentueuses… «Je n’ai jamais autant dessiné que pendant le confinement! », avoue-t-il.

Il se perfectionne sur le web

Petit, Anthony montrait déjà des prédispositions au dessin. Céline, sa maman, raconte: «En grand observateur, il s’appliquait toujours à recopier tel quel ce qu’il voyait avec une grande précision. Jamais il n’aurait colorié un chat en vert ou en violet. Lorsque nous sortions, je prenais toujours une boite de crayons de couleur et un bloc de feuille dans mon sac; Anthony s’occupait toute la soirée».

Sa passion pour les mangas, il la partage avec son père Fabrice. Ensemble, ils regardent les dessins animés japonais et en particulier Dragon Ball dont les personnages deviennent sa principale source d’inspiration.

À Noël, en 2016, il reçoit sa première boite de crayons à alcool «parfaits pour dessiner des mangas». Dès lors, il regarde seul quelques tutoriels sur internet pour apprendre à s’en servir. Puis il commence petit à petit sur les réseaux sociaux à se faire des amis qui partagent la même passion. Ils s’échangent des astuces et des conseils.

Quand le confinement commence, il s’abonne au compte Instagram @liguedesartistes qui, chaque semaine sous forme de concours, propose aux participants d’envoyer des dessins selon un thème imposé: une véritable émulation pour Anthony. En deux mois, il produit une douzaine de dessins. Il avoue passer entre une à trois heures par jour avec ses crayons. Les dessins les plus compliqués lui prennent environ dix heures. Pour le moment, il n’est pas satisfait de ses créations. Il préfère suivre des modèles mais les met en page à sa guise.

Instagram : retrouvez ses dessins sur @apause_drawings

De sa passion, il ne souhaite pas en faire son métier car il veut être libre de dessiner ce qu’il a envie, et, à 15 ans, il poursuivra ses études l’année prochaine au gymnase avec un bel atout en main.

N’hésitez pas à aller admirer ses dessins sur le compte Instagram:
@apause_drawings.

Nathalie Martin

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