Mercredi 30 octobre dernier, c’était la première séance pour le nouveau président du Conseil Hervé Bandini. Après les communications d’usage du bureau du Conseil communal et de la Municipalité, l’assemblée a pris acte d’une part de la démission de la syndique Ingrid Rossel pour fin février 2020; d’autre part, ils ont félicité la nouvelle élue à l’exécutif, soit la citoyenne Caroline Rejaud-Jaugey, originaire de Vufflens-la-Ville. Cette dernière ayant été la seule à avoir déposé sa candidature à l’élection complémentaire à l’issue du délai légal du 28 octobre 2019, elle a été élue tacitement.

De plus suite à la démission d’Isabelle Duperrut, secrétaire suppléante du Conseil, les membres ont accordé leur soutien à Noémie Girard. A également été assermenté, comme nouveau conseiller, Ludovic Jaugey.

Le crédit d’étude fait débat

L’assemblée est ensuite entrée dans le vif du sujet avec le préavis sollicitant un crédit d’étude pour la création d’un arrêt de bus et d’un trottoir sur la route de Bovon ainsi que la réalisation d’un parking public de 28 places. Sujet qui a fait beaucoup de vagues, notamment concernant la sécurité des enfants se rendant à l’école. Problème déjà soulevé par la commission ad hoc chargée d’étudier ce préavis, cette dernière proposant un amendement, soit de n’accorder un crédit que pour les arrêts de bus et le trottoir.

Par ailleurs, de nombreux conseillers et conseillères se sont manifestés, eu égard à la sécurité des enfants. L’intervention du conseiller Joseph Vanderweckene, signalant que le préavis était déjà trop bien ficelé pour un crédit d’étude et qu’il ressemblait plus à une demande de crédit de réalisation. Cette remarque a été approuvée par beaucoup de membres.

Le préavis est retiré

Suite à ces multiples avis, la Municipalité a demandé une suspension de séance, qui a abouti au retrait dudit préavis. Par contre, sans trop de débat, le Conseil a accepté un crédit d’investissement de CHF 105’000.- destiné à la rénovation de la piste de 100 mètres à la salle de sport. Investissement, par ailleurs, qui sera reporté dans les comptes de l’ASIVenoge avec un intérêt de 1,5 %, l’équivalant d’un emprunt.

L’arrêté d’imposition, vu la situation économique actuelle, sera reconduit en 2020, soit 67 % de l’impôt cantonal de base.

Pour terminer, les conseillers et conseillères ont approuvé, debout et par acclamation, l’octroi de la bourgeoisie d’honneur à la syndique Ingrid Rossel pour son dévouement à la cause publique.

Francis Nobs


Parcours et engagement de Madame la Syndique.

Etablie à Vufflens-la-Ville avec sa famille, le 25 février 1982, Ingrid Rossel est élue au Conseil communal en 1990; assemblée dont elle assurera la vice-présidence de 1996 à 1997. Elle entre à la Municipalité en 1998 et assume la syndicature dès le 1er janvier 2002. Cela fait donc près de 30 ans qu’elle s’implique à défendre les intérêts communaux auprès des différentes instances politiques et communales et s’attelle, avec les membres du collège municipal, à développer les infrastructures villageoises. Elle a fait notamment partie des COPIL (Comité de pilotage) des associations ASICoPe (Etablissement primaire de Cossonay-Penthalaz), AJERCO (Accueil collectif préscolaire et parascolaire région Cossonay) et ASIVenoge (Association scolaire intercommunale de la Venoge). Elle a aussi participé à la mise en place du Skate Park en 2001 et à la mise en route de la cantine Pic & Croc.

Au niveau de I’EIEVMV, elle s’est investie pour la constitution de cette entente qu’actuellement elle préside. Au niveau régional, elle a toujours été très active pour représenter Vufflens-la-Ville auprès des associations intercommunales. Depuis la création du district, elle a fait partie notamment du Comité de I’ARGdV (Association régionale du Gros-de-Vaud) et du bureau des syndics. Elle a également représenté notre district au comité de la Fondation pour l’enseignement de la musique (FEM). «Elle s’est battue, et c’est le cas de le dire, pour que la RC 177, que nous avons inaugurée récemment, puisse être réalisée. Il lui a fallu de nombreuses années de labeur et plusieurs procédures juridiques pour venir à bout de toutes les embûches. Avec force et énergie, elle s’est impliquée pour que notre village ne soit pas traversé par d’innombrables camions arrivant et partant de la zone industrielle, laquelle a été légalisée en 1964». Durant les vingt dernières années, il lui a tenu à coeur de rénover les bâtiments communaux tels la Maison de commune, les deux collèges et la Grande salle. Elle a aussi mis beaucoup d’énergie afin que la Commune puisse construire une salle de gym, une garderie, une UAPE et tout récemment un bâtiment polyvalent accueillant un restaurant, une épicerie, un local pour notre cantine et le clubhouse du tennis.

Il est à signaler tout de même qu’elle a été appuyée dans toutes ses actions par ses collègues municipaux avec lesquels elle a toujours entretenu d’excellents contacts.

La Municipalité

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