Le Cheminet : le plan général d’affectation a été accepté

Lors de sa séance du 13 mai dernier, le Conseil communal de Penthalaz, après quelques questions de procédure et avoir ouï le rapport favorable de la Commission des finances et de l’urbanisme (rapporteur Claude Brocard), a accepté un crédit de CHF 80’000.- pour la réalisation d’un plan de quartier valant permis de construire sur les parcelles 109 et 688, sis à l’endroit du collège du Cheminet. En effet, suite à la décision no 158, du 26 juin 2017, de la conseillère d’Etat Anne Catherine Lyon, cheffe du département de la formation, de la jeunesse et de la culture il apparaît que l’ASIVenoge doit pallier au manque de locaux nécessaires à l’enseignement. Si pour la rentrée 2019 la situation actuelle peut suffire, moyennant quelques classes dans des pavillons provisoires, à terme, pour la rentrée 2022, il sera nécessaire et impératif de créer un bâtiment définitif comprenant 8 salles de classes, 2 salles de dégagement, une salle d’activités créatrices et une salle des maîtres.

C’est la raison du plan général d’affectation valant permis de construire précité. Cette procédure établie en parallèle et groupée permet une simplification de la mise à l’enquête publique d’où une facilité de respecter les délais pour la construction. Suite à la décision no 158 précitée, l’ASICOPe (Association scolaire intercommunale Cossonay-Penthalaz) ne sera liée plus qu’à l’enseignement secondaire. Cela implique une adaptation des statuts de ladite association. Modification par ailleurs acceptée à l’unanimité par les conseillères et conseillers.

Conseillers assermentés

En début de séance, la présidente du Conseil, Valérie Codina Cervellin a procédé à l’assermentation de deux nouveaux conseillers, Jean-Rémy Marchand et Mohamad Soltan Hosseini.

Suite à l’interpellation d’Eloi Contesse intitulée, «Police des constructions: comment la Municipalité préserve-t-elle la qualité de nos quartier», le syndic Piéric Freiburghaus a rappelé l’évolution du village depuis le 19e siècle de même que l’adaptation des lois et règlements. Il rappelle que dans les années cinquante, il n’y avait pas de magasin à Penthalaz et que la plupart des propriétaires possédaient leur propre jardin potager. Ce n’est que plus tard que des commerces se sont ouverts, (dans les années 60) et, corollaire, la construction de petits immeubles et l’essor des automobiles. Il rappelle aussi les bases légales actuelles régissant la police des constructions, les aménagements extérieurs ainsi que l’utilisation judicieuse et mesurée du sol dans le respect du principe de subsidiarité.

Il note enfin que la loi fixe des règles destinée à assurer la sécurité, la salubrité et l’esthétique. Afin que l’interpellant puisse en discuter avec son groupe, le Conseil reporte la réponse à M. Contesse lors d’un prochain Conseil.

Texte et photos Francis Nobs

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