«Vous aimez bien tout ce qui est bon?» «C’est très mauvais!» Voilà une réplique célèbre tirée d’un film culte qui illustre assez bien ce qu’on pourrait dire lorsqu’on parle de notre consommation de sucre.

Vous aurez remarqué que j’ai employé le mot «sucre» au singulier car on peut parler du sucre ou des sucres. La signification n’est pas la même.

«Les sucres» c’est ce qu’on appelle les glucides. Ils comprennent toutes les formes de sucres qui existent comme par exemple: l’amidon (présent dans les pommes de terre), le lactose (présent dans le lait), le fructose (présent dans les fruits)…

«Le sucre», c’est le sucre blanc, le sucre de table, le saccharose, que l’on retrouve dans les boissons sucrées, les sucreries, les gâteaux.

Ainsi, ces différentes formes de sucres se distinguent par leur composition, leur pouvoir plus ou moins sucrant, ainsi que par l’effet qu’ils provoquent dans notre corps lorsqu’on les ingère.

Et bien évidemment, tous les sucres ne sont pas «mauvais pour la santé». En effet, les aliments faisant partie du groupe des farineux, regroupant les céréales, les pommes de terre, les légumineuses ou encore le pain, sont des aliments sources de nutriments essentiels au bon fonctionnement de notre organisme. Les cellules de notre corps vont les utiliser comme source d’énergie pour notre cerveau, notre cœur, nos muscles, nos cellules nerveuses… C’est pourquoi, nous avons besoin quotidiennement d’un apport suffisant en sucres sous cette forme-là.

Par contre, il sera préférable de consommer le sucre (au singulier) avec modération. Ceci est facile en théorie mais bien plus difficile en pratique, car le sucre se cache partout. En effet, l’industrie alimentaire en ajoute dans la plupart des aliments qu’elle transforme. Que cela soit pour des raisons organoleptiques, de conservation, de fermentation ou encore de coloration.

Camille Despland, cheffe de projet diplômée en santé publique et nutrition

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