Samedi 10 mars avait lieu la quatrième édition du Répare-Café, organisé par l’Agenda 21.
Le principe reste le même: tout un chacun peut amener un objet auquel il souhaiterait donner une seconde vie en le soumettant à un groupe de bricoleurs éclairés. À l’heure où le grand public commence à se rebiffer contre les fameuses obsolescences programmées, tout du moins à y être sensibilisé, le concept du Répare-Café, qui se veut avant tout pédagogique, commence aussi à répondre à une certaine demande du public. Ce ne sont ainsi pas moins de trente personnes qui ont amené une chose à réparer, un nombre en constante augmentation depuis la première édition. Il y eut des machines à café, des aspirateurs, ou un rasoir électrique, mais aussi des vélos ou des habits à raccommoder.
Un bricolage communautaire
Il faut bien l’admettre: il n’est pas toujours facile de se plonger dans les entrailles d’un aspirateur par exemple. Il faut au minimum quelques outils et connaissances. Mais pour acquérir ces dernières, il faut d’abord savoir se servir des premiers. C’est aussi un des buts du Répare-Café que de quelque peu démystifier l’utilisation du tournevis ou de la perceuse. Ainsi, alors que leur appareil était entre les mains d’un des «artisans-réparateurs», le public avait la possibilité de participer à la création d’un bricolage communautaire sous la forme d’un hôtel à insectes. Et qui de mieux qu’un ancien professeur de travaux manuels pour apprendre à scier, percer, fixer, bref à utiliser ces fameux outils et se rendre compte qu’ils ne sont en fait pas si difficiles à utiliser.
Si tout un chacun ne peut pas prétendre devenir un bricoleur chevronné, il est toujours utile de savoir se servir de ses mains. Pour pourquoi pas essayer à l’avenir de redonner soi même une seconde vie à ses choses.
Texte et photos Stéphane Raynaud