Calcaire, argileuse, maraîchère ou en sac, la terre est essentielle au bon jardinage. Bien évidemment, on ne peut pas choisir la qualité naturelle de son sol quand on aménage un jardin. Mais, on peut contribuer au développement de son potentiel.
Lorsqu’on a l’envie de préparer son potager (ou simplement égayer les alentours de quelques fleurs en pleine terre), nous ne faisons pas toujours attention au «substrat originel». Certains jardiniers pensent que n’importe quelle terre donnera n’importe quoi. C’est bien ce que je dis, c’est du n’importe quoi!
De plus en plus, on nous prône la couverture du sol pour ne pas laisser une terre à nu. Cette utilisation est monnaie courante en permaculture notamment. Après avoir testé cette méthode sur plusieurs lieux en Suisse romande, je peux vous confirmer que c’est bénéfique à la fois pour vos fruits et légumes mais également pour vos efforts et votre dos.
Pour ce faire, gardez à l’esprit qu’il faut toujours apporter de la matière organique à votre terre et ne jamais la laisser à nu. Les feuilles mortes, les tontes de gazon (séché avant épandage pour éviter les pourritures), la paille, le paillis ou encore le bois raméal fragmenté (BRF), font des merveilles étalés entre vos plantations, de manière à recouvrir votre terre. Dès lors, vous verrez petit à petit les mauvaises herbes diminuer, le binage s’arrêter, les arrosages s’espacer et la vie revenir. Un paillage vaut dix arrosages!
Pour les chimistes en herbe ou simplement les curieux qui souhaitent connaître la qualité, la fertilité et le PH de leur sol réjouissez-vous. Il existe plusieurs prestations sur le marché: des kits d’analyse clef en main à se procurer en magasin spécialisé; l’envoi et l’analyse en laboratoire d’un échantillon; ou l’auto-analyse (vers de terre, couleur, humidité). christophe nançoz